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vendredi 13 mars 2015

L ISLANDE NE VEUT PAS DE L EUROPE

                   L ISLANDE NE VEUT PAS DE L EUROPE


                                                LA PETITE INTRODUCTION DE BBR

      C est fait l Islande ne veut plus de L EUROPE, les exemples de ce qui s y passent lui a suffit pour comprendre dans quel bourbier elle risquait de mettre les pieds.
 
      Elle regarde ce qui se passe avec la Grèce, elle voit et constate ses directives injustes, elle voit que des pays de l UE coule lamentablement, lentement mais surement, elle entend que nombreux sont ceux qui veulent en sortir......
 
     Elle pense aussi à cette monnaie L EURO, qui a fait beaucoup de mal .....
 
     LE PEUPLE ISLANDAIS A COMPRIS,   LE CANADA A COMPRIS  .......
 
     L entrée dans l UE est un piège dans lequel il y a davantage de VAUTOURS, et de plus en plus d ENDETTES.
 
     L EUROPE qui n est pas la même pour tous, et nous en sommes loin, ni les lois, ni les impôts, veut tout diriger avec l ami Américain et le traité transatlantique.  
 
     Je reste persuadé que si c était à refaire nombreux Français n en voudrait plus, mais aussi de nombreux pays. En sortir maintenant est une autre paire de manches......


                                                                     -----ooo0ooo-----

     Le gouvernement islandais a annoncé, lundi 14 janvier, une pause dans les négociations qui conditionnent son adhésion à l'Union européenne. Une décision politique justifiée par l'approche des élections législatives, qui seront organisées le 27 avril sur cette île de 320 000 habitants, mais qui illustre surtout l'euroscepticisme croissant qui gagne le pays, et pourrait mettre en péril la candidature islandaise.

     Ce n'est qu'en 2009 que l'Islande, déjà membre depuis 1992 de l'espace économique européen (EEE), a commencé à s'intéresser à l'Union. Balayée par une crise économique sans précédent, l'île de l'Atlantique Nord est alors plongée dans une profonde récession qui bouleverse son équilibre social. Après un mouvement populaire qui conduit à la chute du gouvernement en place, une nouvelle majorité émerge, rassemblant le parti social-démocrate et les écologistes, avec à sa tête la première ministre, Jóhanna Sigurðardóttir. Dans les mois qui suivent son élection, la nouvelle coalition dépose une candidature pour adhérer à l'Union européenne. L'enjeu est alors clair : "ne plus jamais se retrouver seule face à une crise", analyse aujourd'hui Rosa Erlingsdottir, professeure de sciences politiques à l'université de Reykjavik.
 
                                   "UNE PROMESSE BIEN MOINS ALLÉCHANTE"
 
      Mais quatre ans plus tard, la donne a nettement changé. Les négociations avec l'UE piétinent toujours, malgré deux ans de discussion. D'après le gouvernement islandais, seuls onze des trente "chapitres" de ces négociations ont été bouclés, et d'importants points d'achoppement demeurent sur le dossier agricole et sur les quotas de pêche. La "guerre du maquereau" continue en effet d'attiser les tensions, alors que l'Islande a considérablement augmenté ses quotas de manière unilatérale ces dernières années, passant de 2 000 à 130 000 tonnes ses limites de pêche.

     Surtout, au fil des mois, les indicateurs économiques de l'île sont progressivement revenus au vert. Le taux de chômage en novembre est retombé à 4,4 % de la population, contre plus de 8 % en 2009 et 2010, et le pouvoir d'achat moyen se rapproche de son niveau de 2008. Des données qui ont transformé la voisine européenne, empêtrée dans la crise de la zone euro, en "une promesse bien moins alléchante", note Rosa Erlingsdottir.
 
                              60 % DES ISLANDAIS OPPOSÉS À L'ADHÉSION
     Selon un sondage réalisé par Gallup et publié en octobre, près de 60 % des Islandais sont désormais opposés à une adhésion à l'Union européenne. Seuls 27,3 % des personnes sondées se disent favorables à un tel processus, tandis que 15 % n'avaient pas d'opinion sur le sujet. Une hostilité qui n'a jamais été aussi forte, mais n'est pas neuve pour autant, tant l'idée d'une adhésion a toujours divisé le peuple islandais. Un "éclatement de l'opinion" que le sociologue Helgi Gunnlaugsson analyse comme "la manifestation de l'esprit insulaire très fort des habitants, divisés entre l'illusion d'autonomie dans les bons moments et l'espoir de trouver des soutiens dans les mauvais moments".


     Les institutions, elles, restent bien plus divisées sur le sujet de l'adhésion. Malgré le contexte économique actuel de l'union monétaire, la Banque centrale islandaise a ainsi estimé en septembre que l'appartenance à la zone euro serait la meilleure solution pour le pays si celui-ci décidait d'abandonner la couronne à la suite de l'implosion financière de l'île. La devise islandaise, toujours encadrée par des stricts contrôles de capitaux, s'était en effet avérée extrêmement vulnérable lors de la crise économique. Depuis, la question de l'adoption d'une monnaie plus forte revient régulièrement dans le débat politique.
 
                                                  INCIDENCE SUR LA VIE POLITIQUE
 
     Mais cet eurosceptisme populaire a une incidence non négligeable sur la vie politique islandaise. En juillet, le président sortant, Olafur Ragnar Grimsson, avait été largement réélu pour un cinquième mandat. Il avait bénéficié notamment du vote des électeurs de droite, séduits par son opposition à une adhésion à l'Union européenne. Certains journalistes islandais croyaient alors déceler dans sa victoire la volonté du peuple d'obtenir un référendum sur la question de l'adhésion européenne.
 
     Au sein du Parlement, le principal parti d'opposition, le parti de l'Indépendance, en tête des
sondages pour les élections législatives, a senti depuis longtemps que le sujet suscitait la crispation, et s'oppose à une adhésion. Le groupement "Non à l'UE", qui rassemble des membres de divers courants politiques, martèle le rejet général du processus par la classe politique, soulignant que seul un parti sur les cinq présents au Parlement est en faveur d'une adhésion.
 
      Face à cette levée de boucliers, la coalition au pouvoir, aujourd'hui en mauvaise posture dans les sondages, est elle-même scindée entre pro et anti-Européens. Certains députés craignent en effet de payer le prix électoral d'un soutien à l'adhésion.
 
       "L'UE NE SERA PAS NÉCESSAIREMENT SOUS LE FEU DES PROJECTEURS"

     A quelques mois des élections législatives, le gouvernement islandais a donc décidé de suspendre temporairement les négociations avec l'UE. Grâce à cette pause, "l'UE ne sera pas nécessairement sous le feu des projecteurs", a souligné  le ministre des affaires étrangères islandais, Össur Skarphedinsson, à l'agence de presse islandaise RUV. "Cela devrait permettre à l'opposition de mettre en avant les sujets qu'elle veut discuter", a poursuivi le ministre. Mais au vu des débats déclenchés par cette seule annonce, la question de l'adhésion risque de figurer en bonne place dans la campagne électorale.
 
     De son côté, l'Union européenne a réagi à cette annonce du gouvernement islandais en se disant "confiante que l'adhésion de l'Islande à l'UE constituera un progrès pour les deux parties, et reste déterminée à accompagner le pays dans le processus".


10 commentaires:

  1. BJR les @mis,

    L'Islande peut-elle être un modèle?
    Difficilement. La taille du pays rend la transposition de cette expérience difficile. Mais elle montre que la voie européenne qui consiste à se préoccuper d'abord des intérêts des créanciers et des banques n'est pas sans alternative. De même, elle prouve qu'il peut y avoir des expériences de dévaluations réussies, alors que l'on prétend que toute sortie de l'euro provoquerait la ruine des pays concernés.
    L’Islande semble aujourd’hui tirée d’affaire. Elle est jugée comme étant sortie de la crise et apparaît même comme un modèle à suivre. Toutefois, l’Histoire retiendra avant tout que le peuple islandais a joué un rôle central au cours de la crise financière. En mettant la pression sur son gouvernement, il l’a forcé à refuser les compromis initiaux et à parvenir à un accord avec les créanciers, qui s’est traduit par un rééchelonnement significatif de la dette, par un abaissement du taux d’intérêt et surtout la limitation de la garantie de l’Etat à 6% de la progression du PIB, gage de la souveraineté du pays.
    Après avoir subi les pressions du FMI et de ses partenaires européens, l’Islande s’est même permise, par la voix de son Président, de demander des comptes à Bruxelles s’agissant de la position ferme qu’ont tenue l’Union européenne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas au cours de cette crise. Le retour de la croissance et la baisse du chômage sur l’île lui donnent sans doute raison d’avoir résister contre vents et marées.
    Par ailleurs, cette situation contraste avec les mesures d’austérité qui touchent nos amis Grecs et Irlandais tout particulièrement. Nos responsables européens seraient bien inspirés de garder cette question fondamentale en tête et de regarder la voie qu’a suivie l’Islande pour éviter le marasme économique.
    En résumé, il faut une classe politique saine et lucide, responsable du devenir de son pays, ainsi que des citoyens également responsables, respectueux de nos valeurs, dans un pays ou l’assistanat ne serait plus un droit, et où les loisirs passeraient après le travail.
    Nous n’avons ni l’un, ni l’autre.
    @

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  2. Bravo à l'Islande ! Il semblerait que ce soient les pays plus petits, comme la Suisse ou avec le moins d'habitants, comme l'Islande, qui résistent à l'envahisseur ! L'UE n'est qu'une dictature de plus ! Malgré que nous n'y avons pas adhéré, l'UE nous donne tout de même des consignes. Alors, j'espère que les Suisses vont rester intelligents....
    VERO
    Bonjour BBR, Bonjour à tous, juste un petit mot pour vous dire que je n'aurais peut-être pas le temps de participer aussi régulièrement que vous mais j'essayerai le plus possible. Vous êtes une bonne équipe ! Bonne journée ensoleillée à tout le monde.
    VERO

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  3. Ils ont persévéré et Ils ont eu raison, je n en voulais pas moi de l Europe, je suis Française et très bien comme je suis.,

    L Europe on me l a imposé, elle nous a bouffé avec son Euro, tout a été multiplié par 7 pour les dépenses qui sont multiples par rapport à nos salaires et retraites qui ne se multiplient qu une fois et qu on ne se prive pas de geler pendant des années.

    Beaucoup en reviennent, beaucoup veulent en sortir et beaucoup en ont assez surtout de la manière injuste avec laquelle on la dirige. Pas étonnant qu il y ait de plus en plus d Eurosceptiques

    La Normande

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  4. Les Islandais ont eu le courage que nous n avons pas.

    Moi je dis que l Islande et son peuple ont bien fait de refuser l entrée dans l Europe, ils ont eu raison, et comme La Normande on me l a imposée, on nous a fait miroiter tant de belles choses qu on pouvait penser que l idée était bonne, elle l était peut être mais lorsqu on constate comme elle est dirigée , ce n est plus la même chanson, en fait c est exactement comme les promesses électoralistes....Les résultats, les constatations ne sont pas ceux espérés l EUROPE EST UN MIRAGE ..

    Jean BOUVARD

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  5. En deux articles je dis chapeau BBR, après le CANADA qui fait annulé la loi Rothschild , l ISLANDE qui ne veut pas de l UE - Excellent. Pour voir et constater ce qui se passe, je comprends qu ils ne veillent pas, si c était à refaire.......

    Oui le courage d avoir résisté aux sollicitations et promesses de l UE, Je suis convaincue qu ils vivront beaucoup mieux que de rentrer dans ce cercle vicieux qui nous a tous englouti

    Nicole PLEY

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  6. J ai carrément dit non à l EUROPE, et j étais bien avec MA FRANCE comme le disais Jean FERRAT, d ailleurs depuis qu elle Europisée je ne la reconnais plus, remarquez même sans ça je ne la reconnais plus, tout à changé, quelques petit truc en bien et beaucoup de choses en mal.

    Alors je dis que l Islande a bien fait de refuser son entrée ( ELLE A OUVERT LES YEUX) et super CANADA a bien fait aussi pour faire annulé la loi ROTSCHILD, et la SUISSE qui n en veut pas de cet Union......

    Quand allons nous suivre les bons exemples..........

    Nathalie

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  7. Bravo a ce petit pays qui a su résister à la tentation et éviter ce piège que l EUROPE lui tendait, plus nous faisons entrer des pays dans l EURO, plus les dettes s alourdissent et comme les plus aisés doivent aider les plus pauvres nous sommes tous condamnés à crouler sous la dette dans un temps plus ou moins long, et ce n est pas l Amérique qui nous sortira de là, au contraire..... Et ce n est pas Bruxelles qui nous y enfonce de plus en plus vite

    Alors super Islande et Super CANADA...... et pour Véro, super SUISSE AUSSI, il ne faut pas céder au chantage permanent de l UE qui parle de la faillite des pays qui en sortiront .... s ils sortent tous, toute reviendra comme avant , la seule chose est que nous allons ajouter des GROS CHOMEURS avec cet ensemble de fainéants qui veulent tout décider..... Ils iront décider à POL EMPLOI voir comment ça se passe pour en trouver un.

    Olivier TREQUEL

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  8. Bonjour mes amis,bonjour BBR,
    Chapeau bas à ce petit pays qui lutte de toutes ses forces contre la mondialisation et qui veut sortir des tentacules de la pieuvre.
    En ce qui concerne la France,souvenons-nous nous étions près de 55%à avoir dit Non ,en 2005 au projet de constitution européenne,ce qui n'a pas empêché Sarko de trahir la France et les Français en modifiant la Constitution française en ratifiant ainsi le Traîté de Lisbonnes!!!
    Pourtant comme par magie ou comme anesthésiés par la piqûre d'un serpent,nous n'avons rien dit et cela est passé comme une lettre à la poste!!!
    Tout nous montre qu'aujourd'hui,nous n'avons rien gagné de cette Europe qui prend les directives de Bruxelles qui les prend elle -même de Washington!!!
    Nous nous enfonçons chaque jour et nous sommes pompés comme les Shadoks le faisaient en leur temps et une sorte de résignation a laissé place à une rébellion légitime!!!
    Toute la clé est là ,ami @ il faut effectivement une classe politique saine et lucide,pas une classe politique devenue les valets de l'Oncle Sam!!!
    Fleur de lys.

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  9. Quand la France se décidera à faire la même chose que l'Islande et le Canada, elle éteindra sa "dette" et retrouvera le plein emploi.
    Vive les états nations et les peuples souverains.
    L'Indien.

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  10. Nous avons des exemples et on ne veut pas les suivre, nous avons des avocats capables de sortir des criminels de prison ou de les empêcher d y aller et nous ne sommes pas capable d en avoir un pour nous sortir de la loi Rothschild (il faut croire que tout le monde est content que la dette progresse , et que l UE nous emmerde avec ces directives à la con qui ne sont pas les même pour tous. Alors FORZA ISLANDE, et Bravo pour ce courage que nous n avons pas su avoir et que nous aurons toutes les difficultés du monde pour se séparer de ce CARCAN

    Bravo au Canada, même s il faut attendre les confirmations par les hautes cours et bravo a la Suisse qui ne veut pas y entrer.

    André BERGERAC

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